The poet knew that true love
is indissoluble
neither can it be faked
Wild flowers and vines and weeds
come up through the headstones
that line the boundary wall
in the grounds of St Mary Magdalen
in Bermondsey Street
The names engraved
on these sandstone markers
long gone to dust
and dead words hang in the silence
What of the murmur of dreams
what of the curious systole and diastole
the beating and pounding
of blood in the veins
What of the cries and the laughter
the husky pantings of these lovers
now laid to rest?
The poet knows in the senses
of his body and in every limb
and in every breath that love
is the pulse of life
John Lyons
Sainte-Marie-Madeleine, Bermondsey
Le poète savait que le véritable amour
est indissoluble et qu’il ne peut être simulé.
Des fleurs sauvages, des vignes et des mauvaises
herbes poussent à travers les pierres tombales
qui bordent le mur d’enceinte de l’église
Sainte-Marie-Madeleine, rue Bermondsey.
Les noms gravés sur ces pierres tombales,
depuis longtemps réduits en poussière,
et les mots morts pendent dans le silence.
Qu’en est-il du murmure des rêves,
de la curieuse systole et diastole,
des battements et des martèlements du sang
dans les veines, des cris et des rires,
des halètements rauques de ces amants
désormais enterrés ? Le poète sait dans les sens
de son corps et dans chaque membre et dans chaque
souffle que l’amour est le pouls de la vie